Van dyck

Publié le par mister-pierre

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Van Dyck graveur.
L’art du portrait Paris, musée du Louvre
7 février – 5 mai 2008
 
Le meilleur des portraits gravés de Van Dyck, c'est Rembrandt!
Les petits autoportraits de Rembrandt au minuscule format de photomaton sont bien plus vivants que les poses figées de Van Dyck. (Ils sont cachés dans une petite salle attenante à l’expo, ne les manquez pas !)
On ressent la vitesse d'exécution de la pointe venant gratter la plaque vernie, pas d'attaque de la plaque au burin nécessitant application mais la liberté de l'esquisse.
 
Concernant Van Dyck quand même, pour l'oeil contemporain ce sont les premiers états les plus intéressants. Les points forts: mains et visages travaillés, le reste a peine esquissé. Cela nous parle, sans toutefois en être dupe, ce n’était pas l’intention de l’artiste. Dire "l'audace de certaines compositions, où de grands espaces blancs épaississent le mystère et donnent une dimension vertigineuse" (dixit le Figaro), dans l'autoportrait c'est faire une relecture contemporaine d'un premier état dont la finalité n'était pas de rester ainsi mais d'être consciencieusement rempli par un subalterne, après que le maître ait réalisé les partie nobles, (voir l’épreuve définitive).
 
Ces portraits vont néanmoins constituer une norme artistique que l'on retrouvera jusque dans la photographie, même leur aspect figé se combinera bien avec les débuts de la photographie qui exigeait de longues poses. Encore une fois tout l'opposé des "instantanés" de Rembrandt.

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